mardi 30 avril 2013

Préparation du bateau

Le bateau est rentré en grande forme des Açores. Cependant un hivernage comprend obligatoirement une révision du moteur, un carénage, un changement des anodes de l’hélice.
Et quelques « menus » travaux :
Voilure :
Le spi (déchiré), la grand-voile (goussets de lattes percés), la trinquette (chute déchirée) et le lazy-bag (qui se désagrégeait) sont tous passés chez le voilier à l’automne.
Au titre des améliorations, nous avons acquis un spi symétrique d’occasion de 90 m² et nous avons ajouté un ris dans la trinquette et installé un rappel qui permet de la descendre depuis le cockpit. Nous avons aussi appris à fabriquer des erseaux à boutons en Dynema : cela semble bien pratique !
Vie à bord :
Nous avons démonté et nettoyé la cuve à eaux noires ainsi que les tuyaux nécessaires au fonctionnement des WC : 5 ans d’utilisation les avaient quelque peu entartrés…
Nous avons ramené le trop-plein du cumulus vers la cuisine et l’avons relié à une bouteille pour garder les fonds secs. Bouteille à vider régulièrement…
Navigation :
Nous avons acheté et installé les cartes de l’Islande sur l’ordinateur de bord, le portable de secours et l’IPAD. Donc, nous utilisons des cartes Cmap et Navionixs.
Sécurité :
Les 3 extincteurs de bord étaient arrivés à péremption. L’alternative était la suivante : acheter des extincteurs neufs à 19 € pièce, dont la durée de vie avant révision est de 3 ans, ou faire réviser nos extincteurs pour 12 € pièce, opération à renouveler chaque année…
Qui a dit que nous vivions dans une société de consommation ? Nous avons choisi la première solution.
Nous avons acquis 2 gilets de sécurité avec sous-cutale, équipés d’un système de mise en place simple qui devrait nous inciter à les porter plus souvent.
Nous avons ajouté une main courante le long des banquettes du cockpit pour mieux nous tenir à la gîte.
Essais :
Quelques navigations entre Port-la-Forêt, Les Glénan et Loctudy nous ont permis de vérifier le bon fonctionnement des systèmes. Mais alors que le bateau était réputé « prêt », la barre s’est révélée anormalement dure : pas moyen d’utiliser le pilote automatique. Une sortie de l’eau plus tard avec intervention d’un chantier, il s’est avéré que le palier bas de la mèche du safran s’était oxydée et avait « enflé », limitant ses mouvements.
Il a même fallu découper une rotule de guidage de la mèche pour pouvoir la désaccoupler. Quelques efforts et pièces détachées alésées plus tard, tout est rentré dans l’ordre !
Pikourous au pied du phare des Moutons